vendredi 13 août 2010

Un poison violent, de Katell Quillévéré (France, 2010)



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Note :
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Voici une histoire de spiritualité et de chair, évoquée du point de vue d’une jeune fille très pieuse mais distraite par la puberté et un garçon plus jeune qu’elle qui lui tourne autour… Son
environnement familial bat de l’aile, il faut dire aussi qu’entre son père athée et sa mère toujours fourrée à confesse, rien n’allait plus ! Ce serait pas mal du tout, quelque part dans la pale
imitation de Bresson ou de Pialat (mais alors, de loin, hein !), si ce n’était cet étrange sentiment de film parfaitement anachronique, que l’on aurait préféré connaître il y a déjà plusieurs
décennies de cela… Reste des acteurs qui surprennent : Michel Galabru dans le rôle du grand-père joyeusement dégueu et vicieux en attendant sa mort, et même Lio en mère perdue et dépressive,
amourachée d’un curé tout aussi torturé qu’elle…































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4 commentaires:

  1. je voulais le voir, mais je pars dimanche soir pour une dizaine de jours en vacances (enfin!) bon rater Lio en mère, perso ça ne me dérange pas outre mesure.

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  2. Moi, perso, j'ai pas trouvé ça du tout anachronique. Son côté hors du temps m'a au contraire beaucoup plû. Je le recommande fortement à ceux qui ne sont pas allergique au cinéma français
    intimiste. Cordialement. Marco.

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  3. Un poison violent suit l'émancipation d'une adolescente. Elle doit faire sa confirmation catholique mais elle doute. Le scénario est très original, loin des films pour ados qui passent leur vie
    avec leur portable dans des superbes appartements parisiens... Son grand-père anticlérical l'influence dans ses choix. Il y  a une belle complicité entre elle et le grand-père. Elle
    rencontre aussi un jeune garçon . Ils sont filmés avec beaucoup de fraîcheur. La jeune interprète Clara Augarde est une véritable révélation, elle est tout simplement lumineuse. Je trouve aussi
    Lio très convaicante. Le choix d'une actrice au corps sensuel montre ses contradictions dans sa volonté de se rapprocher de l'église. Le film est traversée par de belles séquences musicales de
    folk américain aux accents religieux. La repise de Creep de radiohead est superbe, par le groupe Scala qui chante en choeur de façon céleste. Ce film accompagne les premiers émois d'une
    adolecente, avec justesse, sensibilité et générosité, en Bretagne, bien loin des décors parisiens auquel nous habitue trop de films français.

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  4. ce film m'a malheureusement moins touché que toi...

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