lundi 26 juillet 2010

Dernières séances : Carlos, Dirty Diaries, Contes de l'âge d'or 2


dirty diariescontes age or 2carlos



 



Carlos
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d’Olivier Assayas (France, 2010)
> Peu enclin à ce genre de cinéma, Assayas réalise pourtant haut la main son « Che Guevara » perso, même s’il choisit une figure nettement plus trouble du terrorisme international… Il est
d’ailleurs étonnant de voir parfois Carlos apparaître comme une vraie rock star sous le regard de sa caméra, lunettes noires et tout sourire à bord d’une voiture de luxe devant une foule de
journaliste. L’utilisation de la musique, juste excellente, participe amplement à cette idolâtrie médiatique ! La chronique prend pourtant des allures de grande fresque, à la fois ample et
bigrement efficace, entre trouble et fascination ! Si la mise en scène est indéniablement brillante et énergique, l’acteur Edgar Ramirez, intense et impressionnant, y est aussi pour quelque
chose…

Contes de l’âge d’or : 2e partie
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film collectif de Ioana Uricaru, Hanno Höffer, Rãzvan Mãrculescu, Constantin Popescu, Cristian Mungiu (Roumanie, 2010)
> Trois nouvelles « légendes urbaines » au temps du régime de Ceausescu en Roumanie, orchestrées et scénarisées par le cinéaste Cristian Mungiu : Même si l’ensemble est sans doute plus inégal
et moins prenant ou déjanté que dans la première partie, on reste assez fasciné
par quelques trouvailles savoureuses : dans une fable, on n’est plus face à un voleur de poules mais carrément face à un voleur d’œufs de poules (!), quant à l’histoire des jeunes gens qui
détournent des bouteilles consignées en faisant croire à leurs concitoyens qu’ils doivent analyser leur air en bouteilles pour le ministère, elle prête plus d’une fois à sourire !

Dirty diaries 
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film collectif de Elin Magnusson, Sara Kaaman, Ester Martin Bergsmark, Åsa Sandzén, P. Harlow (Suède, 2010)
> Un ensemble de courts métrages pornographiques réalisés par des femmes, montrant donc le plaisir féminin et faisant ainsi acte de propagande féministe… Le concept est certes original, loin
du porno traditionnel et « héroïque » (culte de la performance typiquement
masculin ?), permet souvent d’insérer dans les petits films un décalage salvateur ou un humour pétillant, mais force est de constater que le tout est bien inégal et que nombre des tentatives
demeurent un inventaire de positions d’une sexualité purement mécanique et fantasmatique, crue et parfois vulgaire, qui nous amène plus souvent du côté du documentaire médical que du geste
artistique !































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3 commentaires:

  1. j'ai réussi à voir le premier (vu qu'on m'a dit que c'est le seul bien) avec le couple habillé d'une peau de chair. je le trouve très beau, un peu fétishiste sur les bords. Dommage qu'il y ait
    une horrible musique jazz-porn d'ascenseur en fond.

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  2. petit coquin... moi j'ai préféré quand même franchement les films qui essayaient d'être drôles, parce que pour la plupart on retombe quand même dans des activités très... répétitives.

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  3. Eh ben, ça a l'air assez spécial "dirty diaries" quand même...

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