dimanche 19 mai 2013

[Critique] Mama, d’Andres Muschietti



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(Espagne, Canada, 2013)



Le Jour du Saigneur # 116



Sortie le 15 mai 2013




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Produit par Guillermo del Toro, triomphe au box-office américain, grand gagnant du dernier Festival du film fantastique de
Gerardmer
(où il a quasiment remporté tous les prix !), ce premier film d’un cinéaste espagnol, qui adapte pour l’occasion un court-métrage qu’il avait réalisé en 2008, avait de quoi exciter
sur le papier… et le début de « Mama » sait d’ailleurs se montrer plutôt intrigant avec son histoire de deux jeunes enfants disparus dans les bois pendant cinq ans, mais visiblement maintenus en
vie par une étrange présence à leur côté pendant tout ce temps. Par contre, passé le « mystère », le film se poursuit en enchaînant les « twists » plus ou moins glorieux, le maintenant finalement
dans les pires conventions du cinéma d’horreur, jusqu’à un finale affreux de jour_du_saigneur_bis.jpglaideur (merci les effets numériques !)
et de débilité (une volonté sans intérêt de rendre le tout émouvant… fatalement raté !)

Si la mise en scène tient très bien la route (Andres Muschietti est certainement un cinéaste à suivre), elle use néanmoins de ressorts déjà vus et revus un peu partout, recyclés ici à la
queuleuleu : fantôme aux longs cheveux noirs à la japonaise, déplacements curieusement sacadés de l’entité (voire des petites filles devenues sauvageonnes), des flashs d’appareil photo pour
éclairer une pièce dans le noir où il semble se passer des trucs trop chelou, séance d’hypnose… etc. Reste la petite Jessica Chastain, toujours très belle et « bonne » (actrice), d’autant que son
look de rockeuse un peu « garçonne » (cheveux sombres et courts, t-shirt négligé…) l’éclaire sous un jour parfaitement nouveau !































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3 commentaires:

  1. Terriblement convenu et sans originalité, encore heureux que le film soit tout de même bien fait, untravail honnête comme on dit... 2/4

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  2. Un beau film fantastique, avec toujours cette volonté typiquement hispanique de rendre le fantastique émouvant, lyrique et nostalgique. Une petite réussite pour ma part.

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  3. Dans le fond et dans la forme, c'est assez classique. C'et dommage car le final montre qu'on aurait pu aller plus loin. Ca reste un bon film maintenant de là à lui donner trois prix à
    Gérardmer...

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