jeudi 18 octobre 2012

[Critix] Astérix et Obélix : au service de Sa Majesté, de Laurent Tirard



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(France,
2012)



Sortie le 17 octobre 2012




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Quatrième adaptation de la célèbre bande dessinée au cinéma, « Astérix et Obélix : au service de Sa Majesté » se regarde sans déplaisir, même s’il n’est au final rien de plus que ce qu’il prétend
d’ailleurs être (ça tombe bien !) : un simple divertissement ! Loin d’égaler le « Mission Cléopâtre » signé Alain Chabat, deuxième et délirante adaptation des aventures d’Astérix, le film de
Laurent Tirard s’en sort pourtant bien mieux que les deux autres tentatives à ce jour, que je qualifierais sans vergogne de parfaitement médiocres et exécrables, même si je ne les ai jamais vu…
C’est un parti pris certes plein d’a priori, mais que j’assume parfaitement !

Mais revenons à nos brebix… Les moyens mis au service de cette nouvelle aventure ont l’air plutôt conséquents, mais le résultat à l’écran apparaît pourtant toujours très inégal… C’est peut-être
fait exprès, après tout, mais les décors sentent bien fort le carton-pâte, les costumes sont pour la plupart bien ridixcules, et surtout les effets spéciaux se révèlent un peu trop souvent
approximatifs… Ce ne serait en outre pas grand chose s’ils étaient au servix d’un scénario riche, intéressant et construit : mais même ça… comment dire ? L’histoire a l’air écrite dans les
grandes lignes, et tout ce qui se trouve entre le début et la fin se révèle vite du remplissage un peu aléatoire, avec des gags et des situations vraiment drôles parfois, mais sans le souffle ou
même la cohérence que tout cela exigerait pour vraiment séduire !

C’est dommage, car on s’amuse tout de même à de nombreuses reprises dans cet « Astérix et Obélix 4 » : les savoureuses différences culturelles entre les gaulois et les « bretons » (comprendre les
anglais), le plaisir de l’anachronisme, les bonnes manières britanniques inculquées à un rustre normand sous la forme d’une parodie d’« Orange mécanique »… Mais ces petits plaisirs ne sont que peu de choses par rapport à ce
qui donne finalement tout son sel et son intérêt au film : son casting de rêve ! Gérard Depardieu campe toujours avec une excellence confondante un Obélix carrément benêt, et le formidable
Edouard Baer propose la meilleure version d’Astérix à ce jour (il faut dire qu’après Clavier et Cornillac, la tâche était aisée !) Et quel bonheur de retrouver aussi toutes ces têtes que l’on
adore, du petit Vincent Lacoste au gros Bouli Lanners, de Valérie Lemercier à Jean Rochefort, d’un Fabrice Luchini (jules)césarisé à une Catherine Deneuve prenant un drôle d’accent anglais pour
incarner pas moins que la reine d’Angleterre… un rôle tout juste à sa démesure !































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6 commentaires:

  1. Ben moi je n'irai pas voir le film mais j'adore ta critix! :D

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  2. Je crois que nos deux héros aurotn jamais droit à un film digne de ce nom. Néanmoins il fauta vouer que ce film est l'un des deux meilleurs, les différences culturelles font le fond de l'humour
    et les clins d'oeil restent assez savoureux. Mais on rit assez peu et le montage façon succession de court-métrages manque de fluidité... 1/4

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  3. Que je qualifierais de parfaitement médiocres et exécrables, même si je ne les ai jamais vu...

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  4. Tout à fait d'accord, pas terrible ! N'est-il pas ? :)

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  5. Je crois que personne ne t'en voudrait si tu baissais ta note... tu aurais mis plus au Chabat ? Après c'est bien aussi d'être si bon publix!

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  6. oui oui 2 etoiles au chabat je pense... même s'il faudrait le revoir au préalable bien sûr...

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