mardi 25 septembre 2012

[P.S. # 01] Captive / Dirty Dancing / Quelques heures de printemps



dirty dancing
Parce qu’il n’y a pas que « Camille redouble » et « Killer Joe » dans la vie, voici enfin une rubrique où je pourrai vous parler d’autres films,
sur lesquels l’envie (ou le temps) de m’étendre n’était pas aussi évidente… Pourquoi « P.S. », me demanderez-vous ? Eh bien P.S. parce que « Phil Siné », j’ai envie de dire, mais P.S. aussi parce
que « Post Scriptum », tout simplement… C’est un peu les « Post Scriptum » de « Phil Siné », finalement : les films sur lesquels il fallait vous dire un truc, sans pour autant tergiverser pendant
39 lignes ! Rien à voir, donc, avec Paulo Sorrentino, Petit Suisse, Play Station… et encore moins avec le Parti Socialiste.

Il ne vous aura pas échappé cette semaine que le film culte de toute une génération de jeunes filles en fleur et de garçons sensibles était ressorti en salles. Le succès de « Dirty Dancing » à la fin des années 80 surprit véritablement tout le monde et consacra même
le bellâtre Patrick Swayze (eh oui, encore un « P.S. » !) Mais si cette romance musicale et sirupeuse paraît a priori fort idiote, c’est plus fort que nous, on ne peut pas s’en passer ! Même à
Télérama (n°3271) ils n’en peuvent plus : « Derrière la façade kitsch ou la nostalgie des années 1980, se cache un universel récit d’initiation. Mais si : « Dirty Dancing » (ou, selon le titre
évocateur choisi au Québec, « Danse lascive ») raconte rien de moins que l’éveil du corps à la sexualité ».

Côté cinéma français, Stéphane Brizé déçoit, voire énerve carrément (pour ne pas dire qu’il nous les « brize » ?), avec ses « Quelques heures de printemps »… Si le film commence pas mal, en
devenant même presque drôle à travers la situation ridicule de ce quadra obligé de revenir vivre chez sa mère à sa sortie de prison, il se poursuit avec lourdeur sur la maladie puis la mort
assistée de la mère… Quel ennui ! Et quel manque d’ambition ! Sans compter que le ridicule ne tue pas, paraît-il… même si le film se termine pourtant par la mort d’un des deux personnages
principaux ! (Enfin, je dis ça…)

Bon, et puis si « Captive » n’est pas aussi captivant que cela et que son
captive.jpg
cinéaste, Brillante « Ma. » Mendoza, n’est pas aussi «
brillante » que ça non plus, un film avec Isabelle Huppert n’est de toute façon jamais une perte de temps… La voir hurler à verse, les traits tirés et le teint blafard, c’est déjà impressionnant…
mais cette caméra qui ne s’arrête jamais de bouger, comme si elle cherchait tout le temps à tout montrer malgré l’impossibilité de l’entreprise, si elle peut se révéler un peu pénible sur la
durée, elle parvient néanmoins à capter des scènes et des émotions absolument incroyables et paradoxales sur la vie d’otages auprès de leurs ravisseurs, sur plus d’un an et en pleine forêt…
Bluffant !

P.S. : Dans le numéro 3 de la revue SoFilm (septembre 2012), des révélations incroyables sur « la vraie vie des rats de cinémathèque », avec pas moins de
deux pleines pages sur « Plastic Man », un cinéphage fou que tout cinéphile parisien a forcément croisé un jour ou l’autre, dont on apprend à peu près tout, comme par exemple qu’il s’appelle
Jean-Paul… ça, par exemple !































  • Plus










2 commentaires:

  1. Ben si, le passage de Dirty Dancing sur grand écran m'avait complètement échappé (mais pas celui de Trois couleurs : Bleu en revanche. Autant dire, rien à voir!) et on vient de m'en raconter
    une séance étonnante : c'était dans une salle de 700 places (ça existe??) à 90% pleine de filles qui criaient ou applaudissaient aux apparitions de Patrick, avec un concours pour gagner la BO du
    film à la fin et tout et tout... C'est fou ! As-tu assisté à quelque chose comme ça ? 


    En tout cas je suis déjà adepte de tes P.S., j'aime beaucoup aussi tes formats courts ;)

    RépondreSupprimer
  2. oh tu me coinces avec bleu alors que je parle d'un autre film complètement décérébré... je suis passé à coté de la rétro kieslowski alors que j'avais adoré ses films il y a longtemps...


    et non je n'ai pas eu la chance de me trouver parmi les 700 filles (mais il y a des salles bien plus grandes tu sais !) ni d'être à la séance dirty dancing de panic cinéma : ça devait etre drole
    pourtant !


    ps : merci pour mes ps !

    RépondreSupprimer