mardi 24 avril 2012

[Critique] Rock’N’Love, de David MacKenzie



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(Grande-Bretagne, 2011)



Sortie le 18 avril 2012




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A peine un mois après « Perfect Sense », voici déjà un autre film de David
MacKenzie sur les écrans français… Comme dans ce dernier, « Rock’N’Love » exploite
un sujet essentiellement comme prétexte pour raconter une histoire d’amour au spectateur : dans « Perfect Sense », la love story d’Eva Green et Ewan McGregor se déroulait sur fond de
science-fiction ; dans « Rock’N’Love », celle de Luke Treadaway et Natalia Tena a lieu en plein festival rock, celui de « T in the Park » qui se déroule en Ecosse…

Ce tournage au cœur d’un festival confère au film un aspect documentaire, mais surtout une spontanéité bienvenue. L’urgence du tournage, bouclé en seulement quatre jours, participe également très
probablement à la fraîcheur qui émane du projet. Les acteurs sont absolument charmants de naturel et l’ambiance d’ensemble confère au spectateur une indulgence généreuse, qui lui permet notamment
de pardonner une intrigue peu consistante et surtout cousue de fil blanc : au moment même où les deux personnages principaux, qui s’entendent comme chien et chat, sont menottés l’un à l’autre par
jeu (jeu qui se révèle être aussi tout le concept scénaristique du film), on sait très bien qu’ils finiront ensembles d’ici la dernière bobine…

Finalement, le titre français du film (« Rock’N’Love », ben oui, c’est français… plus que « You Instead », le titre original, en tout cas !) annonce très bien la couleur : un film avec du « rock
» et puis de la « love » story, où ça bouge constamment, où ça s’agite dans une atmosphère cool et décontractée… un film sans conséquence, certes, mais que l’on regarde vraiment plaisamment, le
sourire aux lèvres et les oreilles qui pulsent !































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