vendredi 20 janvier 2012

[Scoop] Clint Eastwood est-il gay ?


clint_eastwood_gay.jpgOn n’en parle pas souvent, mais l’amitié
assez « particulière » qu’entretint Clint Eastwood avec le réalisateur homosexuel Arthur Lubin dans les années 50 fit « jaser » en son temps… Alors que Lubin offrait à foison de beaux costumes et
des voyages en sa compagnie très privée à l’acteur, la femme de ce dernier en fit très vite une véritable crise de jalousie et lui interdit tout simplement de revoir le cinéaste… Vous trouvez ça
louche, vraiment ? De là à penser qu’Eastwood fût un peu de la « jaquette » au cours de cette période, il n’y a qu’un pas que l’on s’abstiendra cependant de franchir trop hâtivement…

Quoi qu’il en soit, il est amusant de constater que sa filmographie est émaillée de moult petits indices et autres références à d’étonnantes tendances homosexuelles de l’acteur, et cela même dans
la première partie de sa carrière, au cours de laquelle il incarnait une sorte de représentation mythifiée de la virilité pure, de l’homme « le vrai », qui sait agir et se battre, quitte à être
franchement violent à la « Inspecteur Harry »… La séquence la plus célèbre et notable demeure probablement celle où, dans « La corde raide », il se fait inviter par un homosexuel à « essayer » de
nouvelles choses avec lui, juste avant de lui rétorquer du tac au tac « Mais qui te dit que je n’ai jamais essayé ? ! » La classe, Clint, surtout que ça fait vraiment le mec qui assume en plus
!

Mais c’est bien entendu dans la dernière partie de son œuvre que tout est plus flagrant et que tout part en couilles, si vous me pardonnez l’expression ! A partir du milieu des 90’s, le cinéma
d’Eastwood devient en effet quasiment un cinéma de fillette, avec des romances à l’eau de rose tellement miraculeuses que seule une âme convaincue de la beauté de l’amour pouvait les réaliser :
on pense bien sûr à « Un monde parfait », « Sur la route de Madison », « Million Dollar Baby »… Toute cette partie de sa carrière révèle en effet que la paix et l’amour est plus fort que tout et
que cela doit demeurer la seule réponse à toute forme de violence : « Gran Torino » en
est notamment la démonstration parfaite…

Ce ciné de « chochotte » démarre d’ailleurs dès 1992, avec sa déconstruction totale du western, genre symbolique de l’hétérosexualité latente et de la virilité vraie, à travers son film «
Impitoyable » : les putes s’y moquent désormais de la taille microscopique des bites des cow-boys américains… Certes, celle qui a dit ça se fera taillader le visage sans ménagement, mais il faut
interpréter cette violence comme le dernier acte honteux d’un homme privé de sa virilité qui se rabaisse lâchement à faire du mal aux femmes…

On n’oubliera pas en outre « Minuit dans le jardin du bien et du mal », un film pétri d’ambiguïtés moites dans lequel le cinéaste Eastwood se frotte frontalement à l’histoire d’un couple de «
vieilles pédales », dont l’une aurait tué son amant, résultat d’un meurtre « passionnel »… L’amour, encore et toujours l’amour !

Et puis nous parvient aujourd’hui ce « J. Edgar », dernier coup porté à la mythique
virilité de l’hétérosexuel made in USA à travers la description par Eastwood d’une grande figure de l’Histoire américaine, Hoover, comme d’une tapiole honteuse qui enfilait les robes de sa maman…
Trop fun ! Sans compter que le personnage est interprété par Leonardo DiCaprio, l’un des plus grands fantasmes gay des années 90 à propos duquel les rumeurs d’homosexualité n’ont d’ailleurs
jamais été officiellement démenties… ni confirmées, d’ailleurs, me direz-vous avec clairvoyance !

Saviez-vous enfin que Clint Eastwood ne s’est pas reproduit depuis 1996 (sa fille Morgan, dernière d’une lignée de neuf enfants !) et qu’il soutient aujourd’hui le mariage arc-en-ciel, lui qui
fût pourtant un ardent conservateur depuis… toujours ! Bref, s’il n’est peut-être pas encore complètement homosexuel, Clint Eastwood donne l’image à travers son cinéma d’un auteur au minimum
plutôt branché « gay friendly »…



 



Films de Clint Eastwood :



- Au-delà (2011)



- Gran Torino (2009)



- Invictus (2010)



- J. Edgar (2011)































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4 commentaires:

  1. Carpaccio, fantasme gay? Quoi, les gays ont eu tout aussi mauvais goût que les adolescentes des années 90?!? O_O (pardon, autant je le trouve bon acteur, autant la fascination sexuelle pour
    Carpaccio me dépasse complètement).


    Moi, tout ce que je retiens, c'est que le réalisateur a un caractère conservateur de plus en plus marqué qui me fait l'aimer de moins en moins, alors que je l'appréciais de ce côté de la caméra
    avant...

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  2. Lol, j'aime beaucoup cet article, même si j'attendais des arguments un peu plus béton. Disons qu'Eastwood est un homme qui aime l'amour, un peu fleur bleu, pour le reste... Maintenant "J. Edgar"
    ouvre peut-être une brèche, attendons de voir son prochain film

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  3. Purée, vachement bien ton article, et très instructif ;-). Moi, je dis il n'y a pas de fumée sans feu LOL. Leonardo fantasme gay (bof) et gay lui-même, j'y crois pas une seconde, avec tous les
    canons féminins qui lui tombent dans les bras. En conclusion, un peu de news people, ça fait du bien :-))

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  4. justement, les filles qui lui tombent dans les bras ça peut etre une stratégie de dissimulation... ;)


    bon, je déconne... tout cet article est d'ailleurs du grand n'importe nawak ! :)

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