dimanche 28 août 2011

[Critique] Les Ruines, de Carter Smith


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Les Ruines, de Carter Smith (Etats-Unis, 2008)



Note :
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Si l’intrigue de « The ruins » repose sur un postulat assez classique en matière de film d’horreur, le long métrage n’en demeure pas moins une bande horrifique cool et efficace, avec un
sympathique petit air de série B bien fendarde…

Tout commence donc sans surprise, avec un groupe de jeunes touristes américains cherchant l’aventure dans un pays exotique (enfin, le Mexique, faut pas aller trop loin non plus…) : pour terminer
leurs vacances en beauté, ils quittent la piscine de leur hôtel et s’en vont explorer des ruines « secrètes » qui ne sont sur aucune carte… enfin, sauf celle qu’un autre touriste leur a
griffonnée en vitesse pour les guider ! Les voilà donc loin de la civilisation, sans réseau sur leurs portables (sinon ça serait trop facile), prêts à tous se faire buter les uns après les
autres… Ils se retrouvent bien vite isolés dans les fameuses ruines et cernés par une bande d’autochtones armés qui les empêchent d’en sortir… et pour cause : en pénétrant les lieux, ils ont été
contaminés par une étrange plante rampante et carnivore, qui se mettra même bientôt à pousser sur leur corps ! Top délire…

Tout est bien sûr très schématique dans la psychologie des personnages et leurs actions / réactions devant la menace : mais une telle caricature rend justement la chose ensorcelante, un peu comme
cette plante capable de mettre ses ennemis sous son charme, en imitant par exemple la sonnerie d’un téléphone ou la voix des personnages… on nagerait presque en pleine poésie ! On suit alors le
film mi-incrédule, mi-amusé, et on finit même par bien prendre son pied lorsque l’horreur surgit ici et là, même si l’on ne sait parfois plus s’il faut en rire ou crier ! Les effets gores sont
plutôt sympas, l’animation de la superplante (façon « monstroplante » dans « Jayce et les conquérants de la lumière ») se révèle convaincante et la structure du récit s’équilibre très bien à
travers ses divers rebondissements… Les charmes de la série B s’y ajoutent avec bonheur, par le biais des agissements des personnages et notamment par cette séquence incroyable, où pour sauver un
de leurs amis dont les membres inférieurs servent de terreau pour les plantes, la bande décide de l’amputer joyeusement des deux jambes… Pour cela, rien de plus facile : il te suffit de briser
l’os avec une grosse pierre, de découper la jambe avec un opinel bien affûté et de cautériser le tout avec une poêle bien chaude et bien dégueu ! « Fendard », puisqu’on vous le dit…



 



Au cours des précédents jours du Saigneur































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6 commentaires:

  1. Le début est insipide et sans aucun intérêt ; ils sont en vacances, ils font la fête et une des jeunes filles trompe plus ou moins son copain... Mais on s'en fout puisque ça ne change strictement
    rien au déroulement du scénario et de l'histoire ; dont une "aventure" sans lendemain mais surtout inutile pour le spectateur. Donc à part un début pour prépubère le film est tout à fait réussi
    avec de vraies scènes d'horreur qui font monter la tension comme il faut. La tension monte d'un cran avec la rencontre des autochtones. 2/4

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  2. une série b sans plus pour moi!


    j'avais bien aimé lorsque les plantes imitaient une sonnerie de gsm pour appâter le chaland!


     


    Ber

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  3. Il ne faut pas bien longtemps à une jungle pour effacer toute trace de l’homme sur terre. Une bonne idée de scénario plutôt bien troussée par
    Carter Smith qui se nourrit sur le cadavre du cinéma d'horreur pour filer la métaphore sur nos sociétés en phase de décrépitude. Pas si mal.

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  4. une bonne petite surprise que cette série B qui commence de façon assez classique mais qui parvient à surprendre par la suite.

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  5. Un grand moment de cinéma... Vivement l'été prochain pour de nouvelles découvertes tout aussi palpitantes...

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