mardi 12 juillet 2011

[Festival] Inside Paris Cinéma 2011 # 6


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This is the end... :'(



Festival Paris cinéma, dernière ! Eh oui, malheureusement le festival se termine les amis… A mon grand regret, vous l’aurez compris,
tellement ces dix jours furent comme une parenthèse enchantée dans la vie du petit blogueur que je suis,
mis tout à coup à l’honneur par ce prestigieux événement cinéphile
, qui fêtera d’ailleurs l’année prochaine sa première décennie. Un immense merci aux organisateurs s’impose bien sûr pour une
pareille invitation ! (et une mention spéciale à la pétillante « sélectionneuse de sites », sans qui je ne serai pas parmi vous ce soir, bla bla bla…)

Dimanche 10 fut marqué par l’avant-première de « Hors Satan », le nouveau grand film d’un immense
cinéaste contemporain : Bruno Dumont ! On peut parler ici d’un cinéma puissant et sans concession, qui s’impose à l’écran comme une « expérience » cinématographique intense et hypnotique, d’une
rare intelligence… Un cinéma non formaté et qui déstabilise aussi, les quelques spectateurs incultes qui ont quitté la salle en cours de route le prouvant une fois encore ! Un seul petit regret
pourtant : si la présence de Dumont (avec son blouson de cuir !) en début de séance était appréciable, il était bien dommage de ne pas pouvoir organiser un débat avec lui à l’issue de la
projection, tellement l’exercice se prête parfaitement à ce genre de cinéma… Un soupçon d’explications n’aurait en effet pas été du luxe.

Lundi 11, j’étais tellement frustré de ne pas avoir eu le courage d’aller voir « Amours chiennes »
la veille et de ne pas encore avoir pu assister à la projection d’un film avec Gael Garcia Bernal, alors même que le festival lui rendait hommage cette année, que je m’en suis parti voir «
The King », de James Marsh. Un film pas mal du tout d’ailleurs, non seulement parce que Gael y est super craquant
(cheveux rasés et petits airs faussement innocents), mais aussi parce que l’intrigue se révèle un drame psychologique ambigu, où le bien et le mal se mêlent étrangement sur un fond de thriller et
d’éducation religieuse stricte…

Le soir même, c’était bien sûr la cérémonie de clôture, courue de tous et présentant pourtant en avant-première un film pas terrible : « Le moine », de Dominik Moll. De belles tentatives visuelles, certes, mais carrément ratées, sans compter un ensemble historique pesant,
une atmosphère trop appuyée et une mise en scène bien trop « Moll »… Voilà ce que l’on a donc tous dû subir après une très jolie cérémonie, qui a récompensé sans beaucoup de surprise « La guerre est déclarée » de Valérie Donzelli (Prix
du Jury, Prix du public et Prix des blogueurs !)
« Sans beaucoup de surprise », car le film se détachait amplement du reste de la compétition, autant par sa liberté, sa fraîcheur et sa
qualité. Nos camarades étudiants ont eu l’originalité de récompenser un film plein d’audaces mais carrément insupportable : « The Prize », de Paula Markovitch. Et le Jury s’est foulé d’une
mention spéciale pour « Sur la planche » de Leïla Kilani, après avoir visiblement beaucoup hésité à lui remettre le premier prix… (même débat parmi les blogueurs, soit dit en passant !) Bravo
encore à Medhi, qui aura dignement représenté notre Jury de blogueurs et du web sur la scène ! (et qui
a même eu la chance d’embrasser Valérie Donzelli ET Jérémie Elkaïm, le veinard…)

Après le film, c’était la fête de clôture pour les VIP, à laquelle votre serviteur était convié… Champagne à gogo, petits fours offrant un véritable festival de saveurs à l’intérieur de la bouche
(curieuse idée, tout de même, de fourrer de foie gras une sucette au caramel…) : on se sent tout à coup pénétrer un autre monde… et lorsque l’on s’aperçoit qui gravite autour de nous, tout cela
devient encore plus étrange, mais carrément agréable, au point que l’on pourrait très vite y prendre goût ! Je ne vous raconterai pas ma ridicule confrontation à Valérie
Donzelli et Jérémie Elkaïm (trop la honte…), mais j’ai quand même échangé un regard troublant avec Mathieu Demy (quoi ? qui a dit « mytho » ?!), j’ai observé la tenue sexy de Pauline Lefèvre, je suis resté très ému du passage éclair de la « grande » Agnès
Varda, j’ai encore aperçu Charlotte Rampling (« Notre » prestigieuse Présidente…), j’ai été
enchanté de rencontrer l’équipe de Vodkaster (qui offre tout de même la dotation du Prix des blogueurs cette année !) et j’ai été très honoré de
sympathiser avec le célèbre Benoît Thevenin, papa de Laterna Magica et précédent représentant du Jury des blogueurs sur la scène de la précédente
édition du festival… Tout ce qu’il s’est passé ensuite restera bien sûr dans le secret des différentes célébrités (petites et grandes) présentes au Limelight ce soir-là ! (Je n’ai définitivement
et décemment pas le droit de vous en dire plus…)

C’est complètement déchiré et à peine remis de ma nuit blanche que je me suis « terminé » le lendemain, mardi 12, au Forum des images, devant « Fascination » de Jean Rollin… Des passages amusants, mais un ensemble assez moyen tout de même, et bien décevant après avoir vu la
magnifique « Fiancée de Dracula » ! Heureusement, une rencontre au sommet avec
l’indéfectible FredMJG a réussi à réenchanter cette fin de festival en demi-teinte…

Quoi qu’il en soit, le rêve est désormais fini, il va falloir revenir sur Terre et reprendre une vie banale, loin du Festival et de sa magie aérienne et pailletée… Jusqu’à la prochaine édition,
c’est vrai, mais plus du tout « inside » pour le coup pour ma part ! Ca craint… Mais place à la jeunesse et à de nouveaux blogueurs l’année prochaine, il faut dire que les talents ne manquent pas
sur la toile !

Bon, il reste quand même la fête de clôture du mercredi 13 juillet à 21h30 au
CentQuatre pour la "populace", avec un bal précédé d’un Ciné-Karaoké géant
. D’ailleurs, j’y vais… On s’y retrouve ?



 



Les étoiles du Festival :



- En secret, de Maryam Keshavarz (Etats-Unis, Iran, Liban, 2011)
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- La guerre est déclarée, de Vaérie Donzelli (France, 2011)
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- Hors Satan, de Bruno Dumont (France, 2011)
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- The King, de James Marsh (Etats-Unis, 2006)
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- Le moine, de Dominik Moll (France, 2011)
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- Fascination, de Jean Rollin (France, 1979)
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- Absent, de Marco Berger (Argentine, 2011)
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Précédemment :



- Inside Paris Cinéma 2011 # 0 : la conférence de presse



- Inside Paris Cinéma 2011 # 1 : la soirée d'ouverture (avec le film "Polisse")



- Inside Paris Cinéma 2011 # 2 : la Nuit du cinéma et les débuts de la compétition



- Inside Paris Cinéma 2011 # 3 : Toujours la compétition et Gael Garcia Bernal



- Inside Paris Cinéma 2011 # 4 : Charlotte Rampling, du bis, "Plastic man" et un superbe
"Absent"



- Inside Paris Cinéma 2011 # 5 : Pédophilie, lesbianisme, déclaration de guerre, fin du monde
et délibérations































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9 commentaires:

  1. Voilà ce que c'est que d'être trop timide. T'aurais pu aller sur scène (et en rouler une à Jérémie de ma part) dévoiler le palmares, te la péter encore plus, être sur YouTube, connaître la gloire
    (embrasser Mathieu) et même plus tu penserais à nous misérables bloggers que nous sommes :D

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  2. Très cool ta couverture du Festival. Bravo.
    Pour Amours Chiennes, tu peux toujours te rattraper en vidéo ; excellent premier film !

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  3. Thomas a des talents de marieur que j ignorais :p

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  4. Et dire que j'étais dans le sud pendant que tu te bourrais la gueule avec un certain Jérémie (j'ai bien dit la gueule, hein :p ). Bon retour sur la terre ferme en tout cas

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  5. Arrête Phil, je suis facilement jaloux sur ce sujet là ;)

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  6. Oh tu as mis 3 ♥♥♥ à Agnès V. C'est émouvant. Je ne sais même pas qui c'est Jérémie Elkaïm, il a joué dans quoi ?

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  7. dans "la guerre est déclarée", que tu iras voir à la fin du mois... et hop ! :)

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