jeudi 4 novembre 2010

Smiley face, de Gregg Araki (Etats-Unis, 2008)



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Note :
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Malgré son caractère parfaitement récréatif, « Smiley face » demeure une vraie comédie déjantée, pleine de délires et d’absurdités, comme seul Araki sait en servir à son public adoré… Le scénario
relève de la pure gageure ! Il décrit la folle journée d’une jeune fille un peu paumée, qui cherche vaguement à devenir comédienne, et qui a mangé par mégarde les gâteaux bourrés de « shit » que
son « geek » et névropathe de coloc’ a préparé pour son festival amateur de science-fiction… En gros, elle va passer tout le temps du long métrage complètement défoncée, à élaborer des plans pour
essayer de rattraper à chaque fois les bourdes monumentales qu’elle n’arrête pas d’accumuler. De la dilapidation de l’argent pour l’électricité auprès de son dealer à une audition complètement «
ouf », de folles courses poursuites à un appel à la lutte des classes dans une usine de charcutailles, on sent un goût très prononcé pour le n’importe quoi hilarant et très communicatif ! On ne
s’ennuie pas une seconde dans « Smiley face », malgré le peu de consistance du pitch initial ! La mise en scène nous présente souvent la réalité mise en perspective avec sa perception sous acide
par le personnage principal, et le film n’en devient que plus savoureux… L’actrice Anna Faris est assez exceptionnelle et porte le long métrage avec conviction d’un bout à l’autre de cette folle
odyssée toute en couleurs et en hystérie ! La force malicieuse de l’image finale du « Manifeste du Parti Communiste » se répandant sur le monde vaut à elle seule la vision tout sourire sur le
visage de « Smiley face »…



 



Mise en perspective :



- The Doom Generation, de Gregg Araki (Etats-Unis, France, 1995)



- Kaboom, de Gregg Araki (Etats-Unis, 2010)































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