vendredi 22 octobre 2010

Au fond des bois, de Benoît Jacquot (France, 2010)



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Note :
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Il se passe parfois de drôles de choses « Au fond des bois »… Comme cette histoire, basée sur celle de Timothée Castellan en 1865, un étrange vagabond crasseux et magnétique, qui a entraîné avec
lui une jeune fille bien comme il faut, la donnant en spectacle et abusant d’elle au coin du feu... A-t-elle été manipulée par les tours de passe-passe et les dons aux frontières de la
sorcellerie du jeune homme ou était-elle simplement pleine de désir pour lui ? Benoît Jacquot se garde bien de nous le dire, montrant tout au long de son film ce mélange d’attraction et de
répulsion que la jeune femme éprouve pour Timothée. C’est à un spectacle tout d’ambiguïtés que nous assistons alors, parcouru également par un profond sentiment de chair. Les scènes d’amour «
sauvage » sont d’une chaleur et d’une moiteur incroyablement sensuelles, tout comme la plupart des séquences du film, mise en scène un peu « à vif », emportant le spectateur aux portes de la
folie… Il faut dire que les deux acteurs principaux n’ont pas été choisi par hasard, en matière de folie et d’inquiétante étrangeté : si l’on connaissait déjà la mystérieuse et névrotique Isild
Le Besco, Nahuel Perez Biscayart est une intense et vraie révélation !































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2 commentaires:

  1.  Belle histoire plus riche qu'on peut le croire au premier abord. Le suspense est réussi interrogeant sans cesse le spectateur. Etonnant Nahuel Perez Biscayart... La fin passionnante laisse
    pourtant, malheureusement, trop d'interrogation. Un très beau film, dont la psychologie des personnages restent le grand intérêt. 3/4

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  2. très beau film en effet, aux personnages "magnétiques"...

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