samedi 16 octobre 2010

Arthur 3 : la guerre des deux mondes, de Luc Besson (France, 2010)



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Note :
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Voici enfin le troisième et ultime volet (ouf !) des aventures du jeune Arthur au pays des « Minimoys », qui pour certains deviennent « Maximoys » à l’occasion, en rejoignant le monde des hommes…
Certes, l’épisode 2 se terminait en queue de poisson, avec un
suspense que d’aucun ne se serait avancé à qualifier d’« insoutenable », mais on n’était pourtant pas si pressé que ça de connaître la suite d’une aventure finalement peu passionnante… Car il
faut bien reconnaître que l’histoire n’a pas énormément de relief et avance sur un chemin archi-balisé et attendu, quand ce n’est pas ses rebondissements posés ça et là de façon parfaitement
artificielle ! Le fil conducteur principal du film semble être une agitation permanente, constitué d’un enchevêtrement incessant et fatigant d’effets spéciaux, aux couleurs moches et criardes et
à la fréquence sonore tonitruante, affreusement pénible et bourdonnante (gare aux abeilles !) On se lasse finalement très vite de ce qui ressemble plus aux jeux plein de vacarme (mais aussi
absolument vains !) d’un enfant dans sa chambre, qu’à un film à part entière. Surtout qu’à force de trop jouer tout seul avec ses joujoux par milliers, cet enfant improvisé cinéaste, dans un
geste d’égoïsme typiquement de son âge, en oublie de prêter ses jouets, histoire de faire un peu participer les autres (en d’autres termes « nous », le public). Luc Besson a beau tout faire
bouger dans tous les sens, il manque à son film l’essentiel : une vraie tension dramatique, qui intrigue et intéresse son spectateur… Sans compter qu’alourdi par le principe de l’action
permanente, il devient impossible de s’attacher aux personnages, qui passent et s’agitent sous nos yeux sans que la magie du cinéma n’opère : on appelle parfois cela « l’absence d’âme »… Si vous
allez voir le film en version française, vous aurez cependant peut-être un vague intérêt à reconnaître les voix savoureuses de Mylène Farmer (dans le rôle de la rousse princesse Sélénia), Gérard
Darmon (dans celui du méchant Maltazard) ou encore Frédérique Bell (qui double la voix de Rose, la fantaisiste mère d’Arthur).



 



Mise en perspective :



- Arthur et la vengeance de Maltazard, de Luc Besson (France,
2009)































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7 commentaires:

  1. Juste un mot pour te dire que tu viens de dépasser les 200 films enregistrés (et il me manque encore quelques-unes de tes chroniqes à lire). Beau travail.

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  2. tu as du te faire violence pour voir ce 3ème opus


    je me suis arrêté à deux


    la technique ne peut pas masquer un pauvre scénario et un vide abyssal


    ;)

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  3. salut


    j'ai bien fait de m'abstenir


    besson : années 80-90, metteur en scène de très bons films


    besson : années 2000-10 : entrepreneur de franchises

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  4. "Nikita" souffre de quelques longueurs mais reste un très bon film


    "léon" plairait aux jeunes avec deux trois effets gore en plus


    mais c'est vrai que depuis l'ami besson nous gratifie de quelques bouzes (des dizaines avec la prod)

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  5. "Nikita" très récemment


    j'aime bien "Nikita"


    tu n'arriveras pas à me convaincre du contraire ;)

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  6. Pour une fois, nos avis divergent pas beaucoup. Je n'y avais pas pensé mais c'est vrai qie l'intensité dramatique est absente. Contrairement à Toy Story 3, on s'en fout un peu de ce qui va
    arriver... Biz

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  7. c'est exactement ça... et puis trop d'action tue l'intéret... toute cette agitation pour aussi peu de chose, vraiment... ;)

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