vendredi 3 septembre 2010

Diva, de Jean-Jacques Beineix (France, 1981)


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Note :
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Premier long métrage de Jean-Jacques Beineix, cinéaste plutôt rare qui démarrait pourtant une carrière pleine de promesses dans les années 80, "Diva" imposait une esthétique étonnante et
nouvelle, quelque part entre un réalisme urbain sauvage et une poésie adolescente un peu poseuse… Le scénario et le style respirent la liberté, les situations riches en quiproquos et les
dialogues très fleuris sont souvent amusants, et les comédiens sont vraiment sympas (on découvre notamment les débuts de Dominique Pinon ou de Gérard Darmon, sans oublier Richard Bohringer ou la
révélation d'un jeune acteur attachant que l'on a peu revu par la suite : Frédéric Andrei). On notera le soin apporté à une forme léchée à l’extrême, chromatisée à mort, soutenue par une mise en
scène nerveuse et ostentatoire, parfois un peu vaine mais toujours distrayante pour les pupilles, qui influencera très fortement toute une génération d’apprentis cinéastes, à commencer par Luc
Besson et son « Subway » quelques années plus tard…































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2 commentaires:

  1. "Poésie adolescente un peu poseuse", tu pourrais développer ? Il y avait bien longtemps que je n'avais pas revu ce film (qui fut un de ceux qui a le plus compté pendant ma prime jeunesse) et je
    suis presque surprise mais aujourd'hui encore j'adore ! Les dialogues pleins d'ironie, les décors, la musique, le charme discret du postier, l'élégance de la diva...Pour un premier
    film quel coup de maître.

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  2. bah ça reste quand même plus du cinéma à effets, non ? (mais ç ne veut pas dire que c'est mauvais, hein ! :)


    tu ne nous cites pas de dialogues ce coup ci ? bouh...

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