Star wars épisode 4 : Un nouvel espoir, de George Lucas (Etats-Unis, 1977)

 

Note :

 

« Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine… » Ainsi commence « Star wars », la saga cinématographique la plus populaire et la plus culte de tous les temps ! Tout débute
comme dans les contes, en somme, par « Il était une fois »… Car George Lucas cherchait exactement ça : à raconter une histoire parcourue de symboles et de mythes à valeur universelle : une
histoire écrite pour durer, à la façon des mythes gréco-latins, pour les millénaires à venir ! Plus de 30 ans et 6 épisodes plus tard (sans compter les séries dérivées), force est de constater
qu’il a réussi à donner vie à ses rêves les plus fous, visiblement pour son plus grand plaisir, mais aussi, et peut-être surtout, pour le notre…

Dans ce quatrième épisode, par lequel la saga a commencé au cinéma dans un souci purement dramatique, la rébellion contre l’Empire galactique commence à renaître et les Jedi peuvent ressortir de
l’ombre… La princesse Leia (Carrie Fisher et sa chevelure à macarons !), faite prisonnière par le terrible Darth Vador, parvient à lancer un appel de détresse à Obi-wan Kenobi (mystérieux Alec
Guinness) avant d’être captive. Ce sont les droïdes C3PO et R2D2 (éléments comiques qui parcourent toute la saga par une habile astuce scénaristique) qui seront chargés de le lui transmettre sur
la planète Tatooine où il se cache… Ils tomberont pourtant d’abord sur Luke Skywalker (le fringant Mark Hamill), un jeune fermier rêvant de devenir pilote et regardant le coucher des deux soleils
cloué au sol sur sa planète en se prenant à rêver, le regard rempli de mélancolie… Ah, ce profil mythique sublimé par la mise en scène du coucher de soleil ! Il ignore alors encore tout de ce que
l’avenir lui réserve et quel destin d’exception a été tracé pour lui !

En moins de deux heures, on est happé par cette histoire palpitante et trépidante, qui impressionne par ses effets spéciaux (qui n’ont bizarrement pas pris une ride, sans doute en partie grâce
aux retouches apportées en 1997), mais surtout par sa narration parfaite et passionnante, conservant juste ce qu’il faut de zones d’ombres pour que l’on comprenne qu’une vaste saga pleine de
bruit et de fureur nous attend maintenant, entre quête chevaleresque, tragédie antique et psychanalyse plus contemporaine… Avec le temps, les personnages ont pris l’allure d’archétypes
symboliques parfaits, comme autant d’éléments clés d’un conte à tiroirs riches d’enseignement, qu’on ne se lassera probablement plus jamais de voir et de revoir, de commenter et de
sur-interpréter, comme une de ces histoires que l’on se racontait à l’infini pour se rassurer lorsque l’on était enfant…

 

Mise en perspective :

- Star wars épisode 1 : La menace fantôme, de George Lucas (E.U.,
1999)

- Star wars épisode 2 : L’attaque des clones, de George Lucas
(EU, 2002)

- Star wars épisode 3 : La revanche des Sith, de George Lucas
(EU, 2005)

Tout la Saga "Star Wars" selon Phil Siné