Note :
L’ouverture du nouveau film de Luc Besson est une vraie réussite : en quelques scènes bien senties, tenues par une voix off plutôt amusante grâce à son côté « vieillot » et « conte de fées », on
assiste à une vie nocturne parisienne des plus inattendue… De la place de la Concorde au Moulin Rouge, en passant par le Jardin des Plantes, les différents fils de l’histoire, qui finiront bien
entendus par se rencontrer, sont parfaitement exposés !
Le reste d’« Adèle Blanc-Sec » est un peu à l’avenant : pas toujours extrêmement réussi ou pertinent, faisant par moments un peu de sur-place, l’ensemble tient pourtant plutôt bien la route et se
laisse même regarder avec un certain plaisir. Il y a un peu d’ « Indiana Jones » dans le personnage d’Adèle (la scène dans la pyramide y fait rudement penser en tout cas !), mais ce n’est pas
tout : on pense aussi à « Jurassic Park » (le Ptérodactyle), aux aventures de Tintin, à « Amélie Poulain » (notamment dans la façon de raconter le récit) ou encore aux films avec Louis De Funès
(si si, absolument !) Il y a en effet beaucoup d’humour dans ce film, un peu daté, un peu décalé, et parfois même assez fin, aussi surprenant que cela puisse paraître… Le tout ressemble donc à
une sorte de melting-pot de plein de choses, pas vraiment super original mais suffisamment « vivant » et « frais » pour nous entraîner, multipliant les références aux grands succès du cinéma
américain, tout en y injectant une bonne dose de « subculture » bien franchouillarde, juste ce qu’il faut pour être plaisante sans tomber dans l’agacement.
On s’amuse donc bien dans ce film hollywoodien « made in France », bien que comme d’habitude chez Besson, une très grave erreur de casting a été faite sur le personnage féminin principal… Habitué
à faire tourner sa copine du moment, il engage ici Louise Bourgoin, ex-Miss météo de la télévision reconvertie en aventurière souvent assez exaspérante et inégale. Elle parvient parfois à
surprendre, mais reste la plupart du temps très illustrative et décorative, et lorsqu’elle essaie d’incarner une Adèle plus « sec » et directive, on n’y croit alors plus du tout… Dommage !
Mise en perspective :
- Subway, de Luc Besson (France, 1985)
- Arthur et la vengeance de Maltazard, de Luc Besson (France,
2009)
Un film de divertissement correct mais rien de bien mémorable !
RépondreSupprimerJe suis personnellement très dubitatif face à cette réhabilitation quasi générale du travail de monsieur Besson. La curiosité m'a poussé à voir sa version d'Adèle qui n'a effectivement plus grand
RépondreSupprimerchose à voir avec la Blanc-Sec qui a élu domicile dans les pages de neuf albums de Tardi. C'est vrai, l'histoire fait vaguement penser à un croisement entre deux ou trois de ces aventures en
bande dessinées. Le reste appartient davantage à l'univers lénifiant du metteur en scène imitant (mal) ses modèles américains.
C'est pas le meilleur Besson mais c'est pas le pire non plus (en même temps c'est dur de faire pire que Arthur 2 ^^ ). Le divertissement reste sympa et même si certains effets spéciaux sont pas à
RépondreSupprimerla hauteur, il rajoute un petit côté bande dessinée qui n'es pas pour me déplaire. Je reverrais sans doute ce film avec plaisir.
Décidément Besson n'est plus le grand réalisateur de "Léon" ou de "Nikita"... Voilà un mélange étonnant entre Indiana Jones, Tintin et son côté Tournesol, Fantomas ... Et bien d'autres... Un
RépondreSupprimermelting-pot qui souffre donc d'une cohérence originale. Le casting reste une grande réussite (Bourgoin parfaite, Lellouche excellent) malgré un Mathieu Amalric méconnaissable et si peu important.
La double intrigue (la momie pour la soeur et le ptérodactyle) est plutôt bonne encore aurait-il fallu un scénario plus travaillé. En effet le film est trop découpé en parties bien distinctes
avec des séquences qui semblent interminables comme la prison de la Santé. Les effets spéciaux ne sont pas toujours au point, en témoigne la scène ridicule du chevauchage du dinosaure par Adèle
Blanc-Sec , complètement râtée. On sort du film avec la sensation que ce film est un Disney pour les 6-12 ans... On limite donc la déception si on a gardé un temps soit peu d'enfance en soi,
c'est mon cas pour 2 étoiles.
Pareil qu'Oliver...
RépondreSupprimeret même pire, il faudrait me payer pour aller voir ça!
J'ai arrêté Besson (au cinéma) après être sorti furieux de l'immonde et incroyablement surestimé Léon...
Seul Le Grand Bleu et (vaguement) Nikita trouvent grâce à mes yeux...
Le reste c'est de la merde et rien d'autre...
Alors, à la faveur d'une diffusion télé et de ma curiosité cinéphagique incorrigible je me laisse parfois piéger, mais je l'ai toujours regretté.
En prime, je trouve le bonhomme parfaitement détestable.
Heureusement qu'Europacorp relève (parfois) le niveau en produisant 10 grosses bousasses pour financer un excellent film d'auteur (La Révélation, A l'origine, Villa Amalia, Be Kind Rewind...)
mais on est tout de même bien loin du génie d'un producteur comme Claude Berri, de ce point de vue là aussi...
Bref, tu l'as compris: I HATE BESSON (Luc, mais aussi Eric... j'préfère Philippe...)
bah perso, je n'irai pas le voir car je n'aime pas les films de Luc Besson.
RépondreSupprimerJ'aime bien ce film qui a finalement remplacé Les 39 marches ! On ne retrouve pas vraiment l'aspect sombre de la BD mais les décors sont de qualité, c'est plein d'humour, de
RépondreSupprimerpersonnages caricaturaux ; la gent policière en prend pour son grade, ça rappelle un peu Subway pour ça...Et j'ai aussi pensé à L'Astérix et Cléopâtre de Chabat pour la référence à l'Egypte bien
sûr mais aussi pour la dérision, les petits clins d'oeil au monde moderne...Je trouve Louise Bourgoin pas mal dans les scènes d'action, mais dès qu'elle se met à pleurer, là je n'y
crois plus...Dommage. Enfin c'est chouette quand même et sans prétention pour un film de Besson.
eh ben oui je vois que tu as été concquise ! incroyable...
RépondreSupprimerPourtant Arthur 2 est bien plus trompeur qu'Adèle Blanc Sec. Un film qui pourrait très bien tenir en dix minutes à peine mais dont on a rajouté plein d'élément qui sers à rien afin de pouvoir
RépondreSupprimernous pondre un troisième film. Perso, je pense qu'un seul et même film de 2 heures aurait été plus justifié que cet Arthur 2. Oui je préfére revoir ABS du coup :P Ca reste divertissant quand même
non ? ^^
Bon... je crois que je m'en passerai, le temps me manque et les avis que je lis sont trop négatifs !
RépondreSupprimerUn critique m'avait fais peur en le traitant de "Belphegor 2". La tienne me redonne un peu d'espoir, même si ce film n'est pas une priorité à mes yeux.
RépondreSupprimerAh bah concernant production/distribution, tu me colles un vieux doute lol
RépondreSupprimerS'il n'est QUE distributeur, dans ce cas, c'est encore pire que je ne le croyais...
Tu as raison, Europacorp n'est QUE distributeur de ces films...
RépondreSupprimerIl semble, à la lecture de sa filmo en tant que producteur, que la production de cette énorme quantité de bouses ne soit que pour financer ses propres bouses personnelles...
Et de temps en temps (tout les 4 ans en moyenne...) on produit 3 enterrements, Philip Morris ou Imposture, histoire sans doute de se donner bonne conscience !
Rien à voir avec l'audace et le talent de Berri, donc...