Note :
Dans la vie, Ryan Bingham (alias George Clooney) passe la plupart du temps à s'envoyer en l'air, parfois en douce dans des hôtels de luxe, mais surtout "littéralement" dans des avions, son métier
lui faisant parcourir indéfiniment tout le territoire des Etats-Unis afin de virer les gens de diverses entreprises à la place des patrons ne souhaitant pas se salir les mains eux-mêmes... Bien
sûr, moult techniques de manipulations lui permettent de congédier les employés "en douceur" et "humainement", l'occasion pour le cinéaste de présenter un contenu légèrement critique à l'égard du
monde du travail actuel.
Comme toujours chez Jason Reitman, c'est très habile et efficace : le montage vif assure grave, les dialogues sont brillamment taillés, le scénario est impeccablement écrit, avec une dramaturgie
savamment étudiée et des séquences qui s'enchaînent à merveille... et le tout s'assortit en plus d'une petite critique sociale, ni trop vive ni trop conventionnelle. Tout ça, c'est ce qui faisait
déjà l'originalité et l'assurance de "Thank you for smoking" ou l'attachement tout en douceur sucrée que l'on éprouvait en regardant "Juno". Avec "In the air", pourtant, le charme dans lequel le
réalisateur nous avait embrigadé jusque-là semble en partie rompu ! Est-ce l'effet de déjà-vu qui nous lasse, un style certes novateur en son temps mais qui a du mal à se renouveler désormais ?
Est-ce l'impression que tout semble joué d'avance qui nous prend très vite devant cette petite romance sympa mais sans plus ? Alors qu'en fait non, la fin réserve une sacrée surprise, mais à vrai
dire là n'est pas vraiment le problème... C'est peut-être au fond la trop grande timidité de l'ensemble qui nous déçoit. Du coup, le film est certes plutôt plaisant et agréable à regarder, il nous
permet de "passer un bon moment" comme on dit, mais il est fort probable qu'il ne nous en restera pas grand chose dans l'heure qui suivra la projection... Un petit film à avaler comme une douceur à
dire vrai, ni plus ni moins !
une jolie image - je vois bien une praline fondre doucement ... j'ai lu que l'épouse du réalisateur avait été licenciée aussi (vu sur le nouvel obs)
RépondreSupprimerbonne soirée
sur le blog, j'affiche mes photos la plupart du temps et quelques textes quand l'inspiration s'installe ..
je compte le voir prochainement
RépondreSupprimerpour rattraper mon retard si ;)
RépondreSupprimerPour ma part un très bon film. Je me suis pris au jeu, j'ai pas vu le temps passé, et j'ai adoré les points satiriques du scènario.
RépondreSupprimeret voilà ! on est d'accord sur ce petit film, certes agréable, mais facilement oubliable.
RépondreSupprimerJe ne l'aurais pas mieux dit moi-même. Un petit film agréable à suivre, mais rien du film engagé dont on nous avait parlé...
RépondreSupprimerCa ne casse pas trois pattes à un canard, mais c’est un petit film sympa porté par un George Clooney au top de sa forme, parfait en VRP du licenciement, avec juste ce qu’il faut de classe et de
RépondreSupprimercharme pour contrecarrer le côté puant du personnage. Le tout est bien filmé et agréable à regarder ( j’ai beaucoup aimé la scène du début à l’aéroport ). Le cynisme de la fin apporte un peu
d’originalité à un scénario pour le reste cousu de fil blanc et justifie en grande partie l’appellation comédie dramatique ( au lieu de comédie romantique ), mais ne change en rien la morale
:
Aimer c’est bien, être seul c’est nul et virer les gens c’est mal ! Bref, rien qu’on ne savait déjà !
( oui, c'est mot pour mot ce que j'ai écris sur mon blog, mais j'étais en mal d'inspiration... :p )
j'ai détesté, je me suis fait chié comme pas possible, les acteurs sont bof (à part un peu Kendrick) et j'avais l'impression de voir une pub pour café !
RépondreSupprimerDeux films qui n'arriveront jamais chez moi ça. Argh, "Lovely Bones" aussi? J'y vais dans 2-3 jours (c'est Peter Jackson, donc impossible de ne pas y aller pour moi). Heureusement, si le temps le
RépondreSupprimerpermet, je vais aller voir "Brothers" en France (vu qu'il ne passe toujours pas ici), j'espère que ça arrangera le schmilblick. Et puis, "Fantastique Mr Fox" sort demain chez nous... (ne me dit pas
qu'il n'est pas bon non plus!)(c'est Wes quand même!)
J'ai trouvé cette douceur plutôt amère, je suis sortie encore plus déprimée de la salle que je n'y étais rentrée. Mais j'ai beaucoup aimé ce film, même si, comme tu le dis, je l'ai vite oublié
RépondreSupprimeraprès. Ca reste toutefois un bon, très bon film à mes yeux, meilleur que ceux vus dernièrement (je suis dans une série "noire" depuis "Away We Go", je n'arrive plus à prendre plaisir devant un film
au cinéma).
Reitman se la joue classe. Il se paie Clooney, une misen scène apprise chez les Coen, humour tongue in cheek. Mais c'est déjà la troisième fois que Reitman se déguyise en impertinent trublion de
RépondreSupprimergauche alors qu'il essaie de nous fourguer sa bonne morale moisie à la fin ( comme dans "Thank you for smoking") qui reprend grosso modo ce que Lecinévore a définit plus haut : les célibataires
sont de vilains égoïstes alors que le mariage y a que ça de vrai pour une Amérique plus réglo (on a droit quand même dans le film quasiment à un spot de propagande pour pronuptia). Je crois que
je vais commencer à prendre mes distances avec ce cinéaste moi.
eh ben, tu n'y vas pas avec le dos de la cuiller... et c'est vrai que même "juno", la fille qui garde le bébé alors que la meilleure solution aurait été d'avorter, c'est assez conservateur...
RépondreSupprimerpourtant j'ai bcp aimé le film ! :)