mercredi 20 janvier 2010

Skyline, de Colin & Greg Strause (Etats-Unis, 2010)



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Note :
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Une invasion extraterrestre apocalyptique, qui met en scène quelques individus cherchant coûte que coûte à s’en sortir et mourant les uns après les autres, vous trouviez qu’on ne l’avait pas
encore assez vu ces dernières années au cinéma ? Eh bien, ne vous en déplaise, « Skyline » remet le couvert ! Mais attendez avant de prendre la fuite : sachez que le film des frères Strause
possède ce petit côté nanar décomplexé qui en fait des tonnes et qui parvient si bien à distraire nos zygomatiques…

Déjà, le défi des réalisateurs possède un certain charme : en faire le plus possible avec un budget assez limité, ce qui bien sûr provoque et multiplie les séquences balourdes et grossières, dont
le ratage devient très souvent irrésistiblement drôle… Le tout n’est d’ailleurs vraiment pas avare en effets spéciaux numériques en tout genre, histoire de nous combler pleinement à grands coups
de vaisseaux spatiaux, de lumières bleutées éblouissantes et de grosses bébêtes tentaculaires à orifices ahurissants ! C’est fun et on adore, surtout parce que c’est pachydermique… Mais le
scénario en lui-même possède également des trésors insoupçonnés digne de la série Z : les aliens débarquent sur Terre pour « aspirer » les humains et récupérer leurs cerveaux, parce que c’est
bien connu après tout, les cerveaux humains sont les plus évolués de l’univers… Après tout, faut bien se faire mousser comme on peut !

« Skyline » avance ainsi tranquillement comme une savoureuse série B, zigouillant progressivement et joyeusement des jeunes gens encore survivants… Niveau psychologie proche du niveau de la mer,
on est sacrément servi : dialogues de base, agissements improbables, relations et affections… absentes ? Entre poncifs et clichés en tout genre, on assiste à des situations décalées hautement
jouissives : la façon dont les humains sont « aspirés » à distance est assez tordante, le pied de la créature extraterrestre qui écrase la voiture sortant tout juste du garage de l’immeuble est
excellent (« quel pied ! » pourrait-on dire, en pensant avec émotion à la papatte de Godzilla)… et quand le héros se bat à coups de parpaing puis carrément à mains nues avec une créature à la fin
du film, on frôle quasiment l’orgasme ! (Dans tous les sens du terme d’ailleurs, puisque Eric Balfour, qu’on avait aperçu en petit ami psychopathe de Claire dans la première saison de « Six feet under », est quand même rudement bandant
!)

Mais au fond, peu importe que l’humanité disparaisse, semblent nous clamer les deux apprentis cinéastes, puisque ce qui compte vraiment, c’est l’amour, bien sûr ! Alors qu’il se fait « aspirer »
par les aliens, le dernier couple vivant à la fin du film le montre d’ailleurs en ayant encore la force de s’embrasser fougueusement… wouah ! Et ça, c’est sans compter l’épilogue complètement
givré, qui nous prouve encore une fois que par amour (et même quand on ne garde de soi que son cerveau), tout devient peut-être encore possible… Un grand film romantique, en somme !































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6 commentaires:

  1. salut


    ça me fait plaisir de lire des choses peu ou prou positives sur ce film tant les autres commentaires que j'ai parcouru massacraient le long métrage


    de toute manière quand j'ai envie de voir un film rien ne peut me dissuader même si je me plantes


     


    ps : après deux et demie de travail cette nuit (fin à deux heures du matin)


    j'ai enfin pu rédiger mon article sur "Scott Pilgrim"


    ça sera le seul de la journée pour un maximum d'exposition


     


    ps : je vaus éviter le "cordialement" lol


    alors


    très amicalement

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  2. Tu es le premier que je lis qui le prends à la rigolade ce film...


    C'est tout à ton honneur.


    Qui sait je le regarderai peut être un jour et je le classerai dans ma catégorie le nanar du dimanche.

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  3. je viens de le choper en téléchargement gratuit: je reviendrai ici pr dire ce que j'en pense.

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  4. T'as de la chance d'avoir réussi à le regarder comme un nanar marrant, Phil. Je t'avoue que j'ai pas réussi à activer mon oeil second degré, et du coup je me suis pris la merde en pleine gueule^^

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  5. Malgré un casting médiocre et des FX pas toujours sur la même longueur d'onde je trouve que c'est une série B de Sf plutôt bien foutue avec une fin surprise... Un vrai plaisir coupable - 2/4

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  6. oui tu as raison  je m'y suis bien amusé perso... ;)

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