vendredi 9 janvier 2009

The limits of control, de Jim Jarmusch (Etats-Unis, 2009)




Note :
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Jim Jarmusch ne signe pas ici son meilleur film, mais offre une belle balade contemplative dans une Espagne poétique et bucolique. Il y intègre un personnage étrange et mutique, qui ne sourit
jamais, dont le but demeure incertain, interprété par Isaach de Bankolé. Tout au long de sa dérive, si l’on puit dire, on le suit comme hypnotisé. Les décors sont charmants, les rencontres le sont
tout autant, d’un jeune femme toujours nue (mais notre héros ne couche pas pendant le travail…) à Gael Garcia Bernal (habillé, quant à lui…), sans compter une apparition de Bill Murray vers la fin…
On peut accrocher très vite au caractère séduisant de ces images, comme on peut aussi très probablement s’y ennuyer tout aussi vite. Ce voyage n’est quoi qu’il en soit pas transcendant, mais en
tout cas bien singulier, souvent drôle et plaisant, et rempli de ces dialogues que l’on ne retrouve que dans le cinéma de Jarmusch, avec d’abondantes et intarissables références au cinéma, à la
musique, au café et aux cigarettes… Les fans du cinéastes devraient s’y retrouver sans souci !






























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