mardi 8 décembre 2009

Arthur et la vengeance de Maltazard, de Luc Besson (France, 2009)




Note :
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Luc Besson avait promis de ne plus nous embêter après son dixième film (il avait dit « à 10, j’arrête ! »), eh ben c’est raté ! A moins qu’il considère sa trilogie « arthurienne » comme un seul et
même film ? Considérant la façon dont se termine celui-ci, c’est probablement le cas… Nous voici donc dans le deuxième volet des aventures d’Arthur, jeune garçon écolo qui va devoir sauver encore
une fois le peuple des Minimoys (des petits lutins joyeux ? des petites bêtes minuscules qui vivent en harmonie avec leur environnement ?), à croire que ceux-ci ne peuvent plus se passer de lui…
Enfin surtout la princesse Sélénia, amoureuse d’Arthur, alors justement que celui-ci le lui rend bien, visiblement… On sent que ça ne va pas trop mal finir tout ça !

Bon, comme dans le premier volet, c’est le gros bordel dès qu’on rentre dans le monde des Minimoys, avec une véritable débauche d’effets spéciaux et de créatures plutôt moches dans tous les sens.
Les moments dans le monde « réel » sont supportables, bien que très conventionnels. Le scénario est si léger qu’il pourrait bien s’envoler avant que le film ne s’achève… Tiens, d’ailleurs, un bel «
à suivre » saute à l’écran, avant même que le film n’ait commencé : rendez-vous donc en 2010 pour connaître le fin mot de toute cette histoire ! Bouh, qu’est-ce qu’on trépigne ! En fait, non pas
vraiment, vous aurez compris… Pourtant, quelque chose semble fonctionner dans toute cette nonchalance désorganisée et plutôt joyeuse : est-ce le jeune Arthur, personnage plutôt attachant sans être
énervant et acteur bien casté ? ou est-ce l’humour, simple mais pas nunuche, qui irrigue l’ensemble du film ? Allez savoir… Reste que cet « Arthur, etc. » demeure regardable, bien qu’avoir une
dizaine d’années devrait bien aider pour l’apprécier encore mieux !

Finalement, le grand intérêt de ce morceau de saga ratée (Besson voulait avoir sa trilogie à lui, sans doute, un caprice de cinéaste friqué…) demeure la voix merveilleuse de la princesse Sélénia
(dans le version française uniquement !) Encore que, cette fois, sûrement à cause d’un planning overbooké cette année, Mylène Farmer s’en tient au strict minimum et doit avoir en tout et pour tout
une dizaine de répliques. Le reste, en outre tout à fait délicieux, ce sont des soupirs, des rires, des toussotements… C’est plutôt mignon tout ça, bien que la meilleure façon de retrouver la
divine voix de Mylène en ce moment, ce serait plutôt d’acheter son nouveau disque live, tout juste sorti…






























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  • 2 commentaires:

    1. Je me demandais pourquoi tu étais allé voir ce nanard que même certains des gosses que je cotoient ont trouvé décevant, jusqu'à arriver aux dernières lignes. Un doublage de ton idole ne justifie
      pas d'aller voir un film, mais bon quand on est fan. Heureusment qu'elle double pas une publicité pour les moissonneuses batteuses, parce que ce blog prendrait des allures de revue agricole....

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    2. je trouve moi même très étonnante l'étoile que j'ai attribué au film... hum !

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