lundi 26 janvier 2009

Amityville 3-D, de Richard Fleischer (Etats-Unis, 1983)

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Note :
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Le principal intérêt de revoir un film en 3D des années 80, c’est de pouvoir ensuite le comparer aux films en relief d’aujourd’hui. Et de pouvoir ainsi confirmer que la technique, si elle a depuis
été grandement améliorée, demeure exactement la même que celle utilisée de nos jours : le procédé est le même, les effets sont ressentis de la même façon par le spectateur, comme j’essayais de l’expliquer dans un précédent article. Bien sûr, force
est de constater que la mise en scène en 3D d’ « Amityville » demeure très approximative, avec pas mal de ratés et des images floues, voire carrément dédoublées… Bref ! La technique était encore
instable et pas encore prête à envahir les écrans de cinéma…

Côté artistique, « Amityville 3 », sous-titré « le démon » (excusez du peu…), appartient à cette (trop) longue tradition des sagas de films d’horreur qui se sont poursuivies plus qu’il n’aurait
fallu et qui donnent l’impression de films en série, réalisés à la chaîne et peut-être même avec les pieds ! Au programme, nous avons droit à un couple de journalistes plutôt sceptiques qui vient
étudier la terrible maison du diable des deux précédents films, construite sur un cimetière indien et où des tas de choses terribles sont survenues… ce que l’on nomme plus communément une maison «
hantée ». On a droit entre mille merveilles à un radiateur qui explose, à des bourdonnements d’insectes tueurs, à un freesbee rouge qui vole (!), à un espadon mort qui vole aussi et qui fait super
peur avec son gros nez pointu… On est sidéré par un scénario désespérément absent, par des acteurs mauvais comme des manches à balai, pas vraiment aidés par leurs personnages par ailleurs, ceux-ci
ayant une épaisseur psychologique proche de celle d’une paramécie décédée… La mise en scène grand-guignolesque est surtout l’occasion de filmer en gros plan tout et n’importe quoi, pourvu que ça
ait son petit effet sur les spectateurs qui auraient la (mal)chance de voir le film en 3D ! (dont votre serviteur, qui est sorti de la salle les yeux exorbités et un début de conjonctivite…)

Mais quoi qu’on en dise, tout cela est tellement énorme et insensé, un film pareil aurait tellement dû ne jamais exister, qu’on se marre à s’exploser le regard tellement on atteint des sommets dans
le ridicule et l’énAUrmissime ! Si la maison explose à la fin (étrangement de son propre chef, soit dit en passant…), une mouche maléfique s’en réchappant est là pour nous signifier que le « Mal »
existe encore… et surtout pour assurer les épisodes 4, 5, 6, etc. à venir !






























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